Désuétudes et lieux abandonnés

Les friches industrielles m’apparaissent comme des sanctuaires d’une industrie passée, des bunkers échoués volontairement oubliés, des vestiges d’une société qui change, des témoins d’une existence terminée. Menhirs du futur, ces friches industrielles rappellent la décadence d’une industrie dépassée.
Ces bâtiments resteront jusqu’à ce que l’on ai de nouveau besoin de cet espace (in)occupé.
Petit à petit, la nature reprend ses droits, la société aussi. Les bâtiments disparaissent sous une végétation sauvage tandis qu’à l’intérieur, gamins en mal d’aventures, marginaux de tous ordres et artistes s’approprient les lieux.
Pierre Grasset
Février 2011